"Des sculptures de Bruno Romeda provenant de la villa du jazzman Bobby Short" - Magazine Interenchères

Bruno ROMEDA, 1933-2017
Bruno ROMEDA, 1933-2017
Cercle, 2005

A l’occasion de sa dernière vente de prestige de l’année, Jean-Pierre Besch présentera aux enchères, le 30 décembre à Cannes, trois sculptures monumentales de Bruno Romeda, dont deux provenant de l’ancienne villa du célèbre jazzman new-yorkais Bobby Short. Estimées de 35 000 à 50 000 euros, elles dévoilent des formes géométriques simples, caractéristiques du travail de l’artiste italien, décédé en 2017.

Le 15 août dernier à Cannes, un bronze de Bruno Romeda (1933-2017) pulvérisait son estimation (19000 – 22000€), trouvant preneur à 100400€ (frais compris), sous le marteau de Jean-Pierre Besch. Datée de 2009, elle avait été acquise directement auprès du sculpteur italien, décédé en février 2017 et exposé dans les plus prestigieuses institutions, du Metropolitan Museum de New York au Musée d’Art Contemporain de Nice. Le 30 décembre prochain, le commissaire-priseur proposera aux enchérisseurs trois nouvelles sculptures , dont deux provenant de la Villa Manhattan de Mougins, ancienne propriété du célèbre jazzman new-yorkais Bobby Short. « Romeda et son ami le plasticien américain Robert Courtright, avec qui il partageait son mas provençal à Opio, entretenaient des relations privilégiées avec les grands de ce monde, les architectes, artistes, galeristes tel Léo Castelli ou encore le talentueux chanteur Bobby Short », détaille Jean-Pierre Besch.


Bruno ROMEDA Triangle

Bruno Romeda (1933-2017), Triangle, 1992.

Épreuve unique en bronze à patine verte antique. Signée et datée « Romeda 92 PU ». 234,5 x 233 x 10 cm.

Provenance : Villa Manhattan de Mougins, ancienne propriété de Bobby Short.

Estimation : 35000-45000€


Toutes trois réalisées en bronze, ces œuvres sont caractéristiques du travail qu’entreprend l’artiste dès les années 1950 autour des formes géométriques les plus simples – le carré, le cercle, le triangle. Arborant des lignes épurées aux irrégularités volontaires, ses sculptures paraissent avoir été tracées à la main d’un simple trait. Au gré d’un jeu d’ombres portées, leurs courbes et lignes découpent et dynamisent l’espace, avant que leurs contours infimes ne se confondent avec la nature qui les entoure, en un dialogue savant entre les vides et les pleins. « Que dire de Romeda, si l’on ne prend pas en compte la fascination du vide à laquelle il n’a jamais cessé de céder et qu’il nous impose d’emblée comme un miroir absent », écrivait ainsi l’historien et critique d'art Pierre Restany.


Bruno ROMEDA Carré

Bruno Romeda (1933-2017), Carré

Sculpture. Épreuve en bronze à patine verte antique. Signée « Romeda». 203,5 x 193,5 x 6 cm.

Provenance : Villa Manhattan de Mougins, ancienne propriété de Bobby Short.

Estimation : 35000–45000€.


Estimées de 35000 à 50000€, ces sculptures constitueront le trio vedette de la dernière vente de prestige de l’année de la maison Besch Cannes Auction, dédiée aux Impressionnistes et artistes contemporains. Elles seront mises en vente aux côtés d’œuvres d’art non moins exceptionnelles telles qu’un dessin aquarellé de Francis Picabia (1879-1953), estimé entre 30000 et 35000€, une huile sur panneau d’Eugène Boudin (1824-1898), estimée entre 50000 et 60000€, ou encore une vue de village peinte par Bernard Buffet (1928-1999) et estimée entre 70000 et 100000€.


Francis PICABIA Sans titre

Francis Picabia (1879-1953), Sans titre (Espagnole), vers 1925-1927.

Crayon, encre et aquarelle sur papier marouflé sur carton, signé en bas à droite, 53 x 43,8.

Estimation : 30000–35000€.


Diane ZORZI - Magazine.Interencheres.com

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